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Quelle épaisseur d’isolant extérieur choisir pour sa maison ?

L'épaisseur de l'isolant extérieur est sans doute le facteur le plus déterminant pour la performance thermique de votre isolation par l'extérieur. Mais quelle est l'épaisseur idéale ? On vous explique tout.

21 min
Aménagement & Isolation
25 July 2025 à 13h18

Avec une moyenne de 16cm, l'épaisseur de votre isolant extérieur est l’élément le plus déterminant pour la performance thermique de votre isolation par l'extérieur. Mais chaque projet est unique, et le choix de l’épaisseur dépend d’une foule de paramètres. On vous explique tout dans notre guide ultime.

Quelle épaisseur pour l'isolation extérieure de ma maison ?

Ceux qui pensent qu'une isolation extérieure, c'est juste coller un matelas autour de la maison n'ont jamais arpenté un chantier breton, croyez-moi ! On va droit à l'essentiel : l'épaisseur recommandée tourne autour de 12 à 18 cm pour la majorité des pros sérieux. Oui, certains parlent de 15 à 20 cm pour le polystyrène, d'autres jurent que la fibre de bois et la ouate de cellulose s'en tirent bien dès 14-15 cm. Mais soyons honnêtes – et là je vous parle comme si on était au comptoir après une bonne journée – cette fourchette, c'est une moyenne, rien de plus. Chez nous, chaque maison, chaque mur a son histoire !

Cette fourchette (12 à 18 cm) reste une moyenne. Pour éviter de jeter votre argent par les fenêtres... adaptez toujours l'épaisseur à VOTRE maison, au climat local et au type précis d'isolant choisi.

L'épaisseur idéale : entre 12 et 18 cm, le consensus des pros

Pourquoi cette fourchette revient-elle partout ? Parce qu'elle permet déjà d'atteindre une résistance thermique (R) suffisante selon les exigences actuelles (souvent R ≥ 3,7 m².K/W en rénovation énergétique). Mais attention : mettre plus épais pour épater le voisin ou faire plaisir au commercial du coin, ce n'est pas systématiquement mieux. Surtout si vos murs sont déjà bien costauds ou que vous optez pour un matériau ultra-performant.

En Bretagne comme ailleurs, viser l'épaisseur "juste" évite les surcoûts inutiles… et les finitions qui déboîtent sous le poids !

Pourquoi cette fourchette ? Le rôle crucial de la résistance thermique (R)

La plupart des débutants l'oublient : c'est le R qui dicte vraiment la performance. La fameuse résistance thermique R, c'est l'indicateur roi pour savoir si votre isolant va tenir la chaleur dedans (ou dehors selon la saison). Plus ce R grimpe, moins votre portefeuille pleure lors des factures d'énergie – c'est mathématique !

  • Plus l'isolant est ÉPAIS : plus il freine les transferts thermiques
  • À conductivité égale (on y revient juste après), doubler l'épaisseur double quasiment le R
  • Un mauvais choix d'isolant (lambda trop fort) gâchera tout même en multipliant les centimètres…

Franchement, entre nous : choisir un isolant parce qu'il est "mode" sans regarder son R ni sa lambda… c'est comme acheter du kouign-amann industriel en pensant retrouver celui de mamie : grosse déception assurée.

Comprendre le calcul : R = épaisseur / conductivité thermique (λ)

Allez savoir pourquoi on entend rarement ce calcul sur les chantiers… Pourtant il tient en trois bouts de ficelle :

Les clés du calcul :

  • Épaisseur (en mètres) : c'est la taille réelle posée sur vos murs (exemple : 0,160 m pour 16 cm)
  • Conductivité thermique λ (lambda) : propriété du matériau ; plus elle est faible, mieux il isole (exemple : laine de bois ≈ 0,038 W/m.K)
  • Résistance thermique R : rapport entre ces deux valeurs ; exprimée en m².K/W ; plus elle est haute, mieux c’est.

Exemple simple mais qui pique parfois sur le devis :

Matériau Épaisseur posée Lambda Résistance Thermique R
Laine de bois 0,16 m 0,038 W/m.K ≈ 4,2
Polystyrène 0,14 m 0,030 W/m.K ≈ 4,7

On ne choisit pas son isolant au hasard ni par habitude régionale. Il est important de calculer et d'ajuster selon les besoins spécifiques de sa maison et ses objectifs.

Un artisan breton mesurant l'épaisseur d'un isolant naturel sur une façade en pierre

Anecdote vraie : J'ai vu un voisin investir dans une isolation "dernier cri", poser sans réfléchir aux besoins réels... Résultat ? Plinthes gondolées après deux hivers humides. Comme quoi même en Bretagne on ne plaisante pas avec quelques centimètres de trop…

Au-delà des chiffres : qu'est-ce qui détermine l'épaisseur idéale de votre isolant extérieur ?

Le type d'isolant : du polystyrène à la fibre de bois, chacun sa densité

D'abord, un fait qui surprend toujours les néophytes : tous les isolants ne jouent pas à armes égales côté épaisseur. Les stars de la nature – laine de bois, chanvre, lin – demandent un peu plus de place sur vos murs pour atteindre le même "R" qu’un polystyrène compact ou une laine de roche bien tassée. Pour schématiser avec des chiffres réels :

  • Polystyrène et laine de roche : autour de 16 cm suffisent pour un R correct en ITE,
  • Laine de bois : il en faut plutôt 18 cm, voire davantage si on vise l’excellence.

Pourquoi ? Une question de conductivité thermique (lambda) : plus elle est basse, moins vous en mettez. Le polystyrène est champion côté finesse mais franchement… question confort hygrothermique ou respect du bâti ancien, il laisse sur sa faim ! La laine de bois, elle, prend un peu ses aises mais apporte une régulation naturelle que les Bretons apprécient particulièrement quand le crachin s’invite sans prévenir.

Comparaison visuelle des épaisseurs : laine de bois, polystyrène et laine de roche

À retenir : ce n’est pas juste une affaire d’épaisseur brute… mais bien d’adéquation entre matériau et exigences thermiques. Et non, vouloir "gagner quelques centimètres" n’a jamais été un argument sérieux pour sacrifier le confort ou la robustesse à long terme.

Le climat breton (ou d'ailleurs) : l'importance de s'adapter aux besoins

Impossible d'éluder la question climatique ! En Bretagne – allez savoir pourquoi –, on alterne entre frimas humides et coups de chaud inattendus au cœur de l'été. Ici comme ailleurs, il faut que l’isolation sache conserver la chaleur quand il pleut sans relâche, tout en évitant l’effet sauna lorsque le soleil tape sur l’ardoise.

Les zones H1/H2/H3 dictent aussi leurs lois : plus on file vers le nord ou vers les hauteurs du centre Bretagne, plus il faut "épaissir" la couche. Et ça change tout entre penser son chantier à Quimper ou à Morlaix !

Négliger le climat local dans son choix d’épaisseur… c’est comme vouloir faire un fest-noz sans musique : ça manque cruellement de sens !

Les murs existants : quel est leur potentiel ? (Soyons honnêtes !)

Soyons honnêtes, nos vieilles pierres ont leur caractère… et parfois elles réclament qu’on adapte nos ambitions. Un mur en granit massif n'offrira pas les mêmes performances qu'un simple parpaing récent. Plus les parois sont hétérogènes ou irrégulières (merci les bâtisses du XIXème…), plus il peut être judicieux d’opter pour une épaisseur généreuse, histoire d’éviter les ponts thermiques sournois et compenser une inertie limitée.

Sur ces maisons pleines d’histoire – et j’en connais plus d’une dans mes balades – on privilégie souvent des isolants perspirants qui acceptent l’humidité résiduelle tout en étant costauds côté performance… quitte à "avancer" davantage sur la façade.

Façade en pierre bretonne avant et après isolation extérieure

Les exigences réglementaires : RT 2012, RE 2020 et le rêve BBC

Aller savoir pourquoi, mais les législateurs ont décidé de nous pousser vers des maisons plus sobres énergétiquement ! Résultat :
- RT 2012 : impose déjà un niveau BBC (Bâtiment Basse Consommation), avec des R élevés attendus sur toutes les parois (>3,7 m².K/W pour les murs).
- RE 2020 : place la barre encore plus haut avec une réflexion globale (isolation + énergie grise + confort d’été).

Le rêve du label BBC implique donc souvent des épaisseurs généreuses… sauf si vous misez sur des matériaux très techniques (aérogel par exemple).

  • RT 2012 : Réduire la consommation <50 kWh/m².an ; focus sur l’isolation classique.
  • RE 2020 : Vise constructions bas carbone et performances encore accrues ; prise en compte du cycle de vie des matériaux.
  • BBC/BEPOS : Des bâtiments ultra performants qui demandent généralement davantage d’isolant…

Le budget : trouver le juste équilibre sans sacrifier la performance

Dernier élément mais pas des moindres… le porte-monnaie ! On ne va pas se mentir – doubler l’épaisseur ou opter pour une laine haut-de-gamme fait vite grimper la facture au mètre carré. Mais attention à ne pas louper le coche pour "gratter" quelques euros maintenant : c’est souvent au prix fort que ça revient lors des prochains hivers frisquets.
Les matériaux naturels peuvent coûter quelques billets de plus au départ mais offrent réconfort et durabilité à long terme. On peut toujours jouer sur la pose soi-même ou ajuster légèrement selon ses finances…
pour aller plus loin côté coûts, consultez Prix isolation extérieure maison 100 m² : comparatif des coûts et aides 2025 !

Mon avis ? Il vaut mieux viser juste dès maintenant que bricoler dans cinq ans parce qu’on a été trop timide sur l’épaisseur... Les économies d’énergie se savourent vraiment quand on a coupé court aux regrets !

Les champions de l'épaisseur : zoom sur les matériaux isolants pour l'extérieur

On ne va pas tourner autour du menhir : en matière d'isolation par l'extérieur, l'épaisseur et la conductivité sont les deux mamelles de la performance. Et croyez-moi, tous les isolants ne boxent pas dans la même catégorie – ni côté budget, ni côté place prise sur votre façade bretonne !

Tableau comparatif des épaisseurs d’isolants ITE : polystyrène, laine minérale, laine de bois, liège, polyuréthane

Les incontournables : Polystyrène (PSE/XPS), Laines minérales (roche/verre)

Certains matériaux ont envahi les chantiers comme les goélands nos ports : le polystyrène expansé (PSE) et ses cousins extrudés (XPS) s'imposent là où on cherche finesse et coût contenu. Pour un R entre 4 et 5 (ce qui est déjà sérieux), il suffit généralement de 12 à 15 cm – c'est compact, vite posé, mais côté écologie… comment dire… ça fait un peu tache sur une maison en pierre ! Leur conductivité thermique tourne autour de λ = 0,030 à 0,038 W/m.K, ce qui explique cette minceur relative.

Laine de roche et laine de verre, elles, requièrent plutôt 14 à 16 cm pour le même R. Ces minéraux offrent aussi un vrai bonus acoustique – utile quand le vent du large siffle dans les pignons ! Mais attention aux murs anciens sujets à l’humidité : ces solutions aiment rester bien au sec…

Matériau Épaisseur typique pour R~4-5 Conductivité thermique λ
Polystyrène (PSE/XPS) 12 à 15 cm 0,030-0,038 W/m.K
Laine de roche 14 à 16 cm ~0,036 W/m.K
Laine de verre 14 à 16 cm ~0,035 W/m.K

Dans la vraie vie ? Ne vous laissez pas abuser par le marketing : une faible épaisseur n’est jamais gage d’une maison saine ou durable. Et franchement – coller du polystyrène sur un mur du Trégor centenaire… ça me hérisse le biniou !

Pour compléter votre réflexion sur les choix d’habillage final après ITE (enduit ou bardage), explorez aussi Habillage mur extérieur : comparatif des matériaux, prix au m² et guide de pose.

Les stars de la nature : Laine de bois, Chanvre, Lin, Liège...

Vous me connaissez : je milite pour les matériaux naturels, même s’ils demandent souvent quelques centimètres en plus. Ce sont des matériaux vivants – un peu comme nous –, ils aiment avoir de la marge ! Leur secret ? Une conductivité thermique plus élevée que celle des synthétiques ; il faut donc gonfler l’épaisseur pour attraper le même R.

Entre nous : si vous avez peur de "perdre" quelques m² au profit du confort et d’un air sain… changez tout de suite d’équipe technique !

Tableau comparatif des principaux isolants naturels pour l’ITE

Matériau naturel Épaisseur typique R~4-5 Conductivité thermique λ
Laine de bois 16 à 18 cm 0,038-0,042 W/m.K
Chanvre 18 à 20 cm ~0,040-0,045 W/m.K
Lin 18 à 20 cm ~0,040-0,045 W/m.K
Liège expansé Min. 18 cm ~0,040-0,050 W/m.K

Ce supplément d’épaisseur n’est pas une lubie d’artisan barbu : il permet aux murs anciens "de respirer" et limite l’effet thermos désagréable que certains redoutent avec les solutions plasticisées. D’ailleurs j’ai vu plus d’un chantier où une isolation naturelle bien posée prolongeait la vie des enduits perspirants… alors que le polystyrène créait moisissures et sinistres.

Les plus techniques : Polyuréthane, Aérogel... pourquoi pas ?

Franchement, entre nous : c’est souvent plus cher – parfois deux à trois fois le prix du PSE ou de la laine minérale pour le polyuréthane (PU) –, mais leur super-pouvoir c’est leur conductivité ultrafaible. Le PU descend vers λ = 0.022-0.028 W/m.K, ce qui permet d’atteindre un R>4 avec seulement 10 à 12 cm d’épaisseur. Quant à l’aérogel ou aux panneaux sous vide… On flirte avec la science-fiction : 3 à 5 cm suffisent généralement pour faire aussi bien qu’un bon vieux matelas naturel épais.

Ces solutions se justifient surtout quand chaque centimètre compte : rénovation patrimoniale en secteur sauvegardé où déborder est interdit par l’ABF ; extension urbaine ultra serrée ; ou simplement propriétaire allergique à toute "perte" habitable.

Mais soyons honnêtes jusqu’au bout : rien ne remplace la simplicité robuste et sensée d’un bon matériau biosourcé adapté à sa région ! C’est comme choisir son cidre artisanal plutôt qu’une boisson gazeuse anonyme… Si vous pouvez éviter ces super-technos hors budget et hors sol – faites-le sans hésiter.

L'épaisseur, c'est bien, mais la performance globale, c'est mieux !

Dompter les ponts thermiques : des ennemis insidieux à traquer

Parlons franchement : gonfler l'épaisseur de l'isolant ne sert à rien si vous laissez passer des courants d'air aux jonctions, coins et autres "oublis". Le pont thermique – cette zone où l’isolant est interrompu ou mal raccordé – agit comme un petit trou dans le fond d’un bon vieux seau : la chaleur file… sans que vous la voyiez, mais votre facture, elle, le sent passer !

Ce diable de défaut se planque souvent : jonction mur-fenêtre (coucou les dormants non isolés), retour d’angle bâclé ou encore linteaux laissés nus. Dans les chantiers bretons, j’ai déjà vu des murs en pierre magnifiquement doublés… sauf autour des appuis de fenêtre où la laine s’arrêtait net – résultat : condensation, moisissures et froid aux pattes !

La parade n’est pas spectaculaire mais exigeante : poser l’isolant sans interruption sur toute la surface, travailler les détails (encadrements, angles sortants/entrants) et s’assurer qu’aucune partie du mur ne reste « à nu ». Une application continue vaut mille couches épaisses mal fichues.

Détail d'un pont thermique mal traité à la jonction mur-fenêtre
Ne vous faites pas piéger : un isolant très épais mais mal posé sera moins performant qu’un isolant d’épaisseur correcte, mais parfaitement continu et bien raccordé partout.

Anecdote maison : Sur un chantier à Carhaix, on a découvert que sous les bardages flambant neufs… une bande de 8 cm non isolée tout autour des huisseries. Résultat ? Trois hivers plus tard : humidité récurrente dans la chambre nord. Comme quoi le diable est vraiment dans les détails !

Le déphasage et l'inertie thermique : des atouts pour le confort d'été comme d'hiver

Si je devais vous conseiller un secret de druide pour vivre bien chez soi malgré les sautes de température bretonnes, ce serait celui-ci : le déphasage. C’est la capacité d’un matériau – surtout s’il est naturel et dense – à ralentir le passage de la chaleur vers l’intérieur. En clair : plus le déphasage est long (8-12h pour une laine de bois bien épaisse), moins vous cuisez pendant les pics caniculaires ou grelottez quand il fait -2°C au petit matin.

L’inertie thermique complète ce duo gagnant : certains isolants stockent puis libèrent lentement l’énergie (chaleur ou fraîcheur). Un mur en pierre + ITE laine de bois épaisse = maison confortable en toutes saisons. Et plus l’isolant est épais ET dense, meilleur sera cet effet « couverture intelligente ».

Graphique montrant le déphasage thermique dans l'isolation extérieure (laine de bois et polystyrène)

Ce n’est pas une lubie écolo : choisir un isolant avec un bon déphasage donne souvent un vrai coup de fouet au confort quotidien, été comme hiver…

Le rôle de la finition : l'enduit qui ajoute sa petite touche

Dernier point crucial trop souvent relégué au rang de détail décoratif : la couche de finition. Elle fait bien plus que protéger votre isolant contre vent et pluie bretonne ! Un enduit à base de chaux ou terre, compatible avec votre laine de bois ou chanvre par exemple, va laisser respirer vos murs tout en consolidant la protection thermique ET en apportant sa propre contribution contre les variations extrêmes.

Mieux : certaines finitions spécifiques renforcent même la tenue mécanique du complexe isolant/facade et limitent les risques d’infiltration ou d’arrachement par gros temps (et question tempête… ici on connaît !).

Ne négligez jamais cette étape lors du choix global du système ITE : le revêtement extérieur doit toujours être choisi main dans la main avec le matériau isolant ET son épaisseur, pour garantir performance durable et aspect soigné. Pour creuser la question des habillages adaptés à chaque type d’ITE (enduit traditionnel/terre/bardage bois…), jetez donc un œil ici Habillage mur extérieur : comparatif des matériaux, prix au m² et guide de pose.

Entre nous (et je pèse mes mots) : ceux qui rognent sur la finition se retrouvent trop souvent à refaire enduits/peintures dès le second hiver… alors qu’à peine 1-2 cm bien pensés auraient suffi à préserver isolation ET façade.

Financer votre projet : aides et primes pour une isolation extérieure performante

Les principales aides financières à connaître (résumé)

Avant de vous lancer, posez vos crayons : l’État vous tend la main pour booster l’isolation extérieure – mais il faut savoir saisir les bons filets !

  • MaPrimeRénov’ : C’est LA référence. Elle couvre des montants variables selon vos revenus et le type de travaux, pouvant grimper jusqu’à 75 €/m² pour les ménages très modestes, ou même jusqu’à 90 % du montant global en cas de rénovation d'ampleur. Pour les revenus intermédiaires, l’aide peut atteindre entre 400 € et 18 000 €, suivant l’envergure du chantier.
  • Aides de l’Anah & Primes Énergie : L’Agence nationale de l’habitat peut offrir 150 €/m² pour l’isolation extérieure. On trouve aussi des primes CEE (Certificats d’Économie d’Énergie) cumulables dans certains cas.
  • Avance & cumul : Une avance jusqu’à 70% de la prime est parfois possible pour lancer sereinement le chantier. Certaines aides se cumulent… à condition d’avoir un dossier irréprochable (ne laissez pas ça au hasard, c’est du vécu).
Pour toucher ces aides, il faut viser une résistance thermique minimale (souvent R≥3,7). Profitez-en donc pour choisir une épaisseur optimale, quitte à voir plus grand que le minimum syndical – c'est largement amorti sur la durée.

Démarches à suivre : un parcours semé de paperasses ?

  1. Faire réaliser un devis détaillé par un artisan qualifié (sinon votre dossier partira direct à la corbeille).
  2. Constituer votre dossier sur France Rénov’ ou auprès de l’Anah – pièces justificatives à la pelle, mais le jeu en vaut la chandelle !
  3. Attendre la validation officielle AVANT d’entamer les travaux – sinon aucune aide ne sera versée.
  4. Penser au cumul avec CEE ou aides locales si votre commune joue le jeu.

Résumé clé : Plus vous anticipez et affûtez votre dossier, plus vous maximisez les chances d’une prise en charge généreuse… et donc d’un isolant qui coche toutes les cases côté épaisseur, performance ET respect du patrimoine !

Dossier MaPrimeRénov' validé pour une isolation extérieure performante

Artisan certifié RGE : passage obligé… et gage de travaux bien faits

Le secret n'en est plus un : sans artisan RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), pas de prime ni d’aide sérieuse possible ! Ce label n’est pas juste un tampon administratif : il atteste que l’artisan maîtrise non seulement les normes thermiques actuelles mais aussi les subtilités des matériaux naturels ou innovants.

Un vrai professionnel RGE sait calculer précisément quelle épaisseur sera adaptée à VOTRE maison et posera l’isolant sans laisser passer le moindre pont thermique – aussi important que savoir tailler un linteau dans du granit breton sans fissurer tout le mur !

Pourquoi ce critère est capital ?

  • Accès obligatoire aux aides publiques : si votre entreprise ne porte pas ce label… aucun financement « officiel » ne passera.
  • Garantie d’une pose conforme : Un RGE a suivi des formations pointues, connaît les règles locales et saura aussi vous conseiller sur la meilleure épaisseur selon la nature des murs existants.
  • Respect environnemental : Les artisans RGE sont souvent sensibilisés aux solutions biosourcées et suivront une démarche éthique… ça évite bien des déboires sur la durabilité et la qualité sanitaire des chantiers !
  • Valeur ajoutée immobilière : Un chantier certifié pèse lourd lors d’une revente ou estimation.
Entre nous : choisir un artisan lambda parce qu’il propose « beaucoup moins cher » revient souvent à poser du liège mouillé sur une toiture en plein hiver - court-termisme assuré !

Pour aller plus loin sur l’importance du choix pro : consultez Prix isolation extérieure maison 100 m² : comparatif des coûts et aides 2025

En résumé : choisir l'épaisseur de votre isolation extérieure, une affaire de cœur et de raison

On ne va pas tourner autour du pot : fixer la bonne épaisseur pour son isolation extérieure, ça ne se fait ni au doigt mouillé, ni en recopiant ce que le voisin a choisi! Ça serait trop simple…

Que retenir après tout ce voyage parmi les centimètres, les lambda et les histoires de murs bretons ? Voici l'essentiel à garder bien au chaud :

  • La fourchette "sérieuse" tourne entre 12 et 18 cm, sauf cas technique ou patrimonial particulier. Mais cette moyenne… reste une moyenne : chaque maison, chaque mur réclame son propre diagnostic.
  • La résistance thermique R (≥3,7 m².K/W) prime sur les modes ou les slogans commerciaux. Il faut donc choisir l'épaisseur qui permet d’atteindre le bon R avec le bon isolant : pas trop mince pour que ça tienne la route, pas trop épais pour éviter gaspillage et déboires esthétiques.
  • Le matériau choisi fait toute la différence : laine de bois, liège ou polystyrène n’offrent pas du tout le même compromis entre épaisseur et confort — ni la même respiration pour vos murs anciens.
  • Le climat local dicte sa loi : plus on file vers le nord où l’humidité s’incruste, plus il est sage de "rajouter une couche". La Bretagne n’est certes pas Montréal, mais c’est rarement Miami non plus !
  • Les normes (RT2012, RE2020) montent régulièrement d’un cran, alors renseignez-vous sur les exigences pour valoriser durablement votre bien.
  • Le budget doit suivre, mais attention à ne pas sacrifier la performance sous prétexte d’économies immédiates. Soyez stratèges sur le long terme – quitte à temporiser ou faire évoluer l’enveloppe selon les aides disponibles.
  • Faites-vous accompagner par des pros certifiés RGE : C'est LA clef pour un projet solide, optimal et éligible aux primes publiques !

Checklist rapide avant de choisir l’épaisseur idéale

  • [ ] Quel est le matériau isolant pressenti ? (biosourcé, minéral ou synthétique)
  • [ ] À combien s’élève la résistance thermique visée ?
  • [ ] Quelle est la nature exacte des murs existants ? (pierre ancienne, brique, béton...)
  • [ ] Le climat/localisation impose-t-il d’épaissir davantage ?
  • [ ] Les règlementations locales/ABF posent-elles des limites ?
  • [ ] Quel sera le système de finition (enduit/chaux/bardage) compatible ?
  • [ ] Quel budget total peut-on investir ?
  • [ ] Est-ce qu’un artisan RGE a validé la solution choisie par un devis précis ?

"La vraie chaleur d'une maison, elle vient autant de ses murs bien isolés que de l'amour qu'on y met."

Artisan breton conseillant sur une maison en pierre avec isolant naturel

Choisir la bonne épaisseur… c’est un peu comme choisir la bonne voile pour naviguer : il faut connaître son vent, son bateau et surtout sa destination ! Prenez le temps d’analyser toutes les données, entourez-vous de passionnés du bâti sain… et votre maison vous remerciera longtemps – promis juré sur la bigoudène."

Quelle épaisseur d’isolant extérieur choisir pour sa maison ?

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