On vous explique tout ce qu’il faut savoir sur le prix de l’aérogommage de façade : tarif moyen, facteurs de variation, astuces pour réduire la facture, conseils pour bien choisir votre prestataire… Avec une bonne dose de pragmatisme breton. (À noter que nous ne proposons nos services qu’en Bretagne et Pays-de-la-Loire)
Quel est le coût de l'aérogommage d'une façade ?
Abordons la question de front : le tarif d'un aérogommage de façade peut varier considérablement en fonction de nombreux facteurs... Sauf pour les pros qui savent chiffrer juste ! Soyons honnêtes, le coût dépend d'une sacrée ribambelle de paramètres. Mais s'il faut vraiment donner une fourchette, voici ce qui ressort des chantiers observés partout en France (Bretagne comprise, même si le granit breton résiste encore et toujours à l'envahisseur) :
Le prix moyen au mètre carré : une fourchette à retenir
Comptez généralement entre 20 et 80 €/m² pour un aérogommage de façade, tous frais compris. Oui, c'est vaste. Pourquoi ? Parce que certaines sources parlent de 15–60 €/m² pour des cas plus simples et d'autres montent jusqu'à 80 €/m² quand la difficulté s'invite (état du mur ou accès acrobatique). En Bretagne comme ailleurs, les coûts peuvent rapidement augmenter.
Quant à la facturation horaire, elle se pratique parfois pour des petites surfaces ou des interventions spécifiques : on observe alors des tarifs allant de 40 à 70 € de l'heure. Mais franchement, entre nous, les artisans sérieux préfèrent souvent donner un prix global au mètre carré pour éviter les mauvaises surprises.
Facteurs influençant le coût total : plus qu'une simple surface à traiter
« Un devis d’aérogommage peut varier en fonction de nombreux paramètres spécifiques au chantier. »
À force de voir passer des devis, il y a toujours une ligne qui surprend ! Voici les éléments principaux qui peuvent faire grimper – ou alléger – la note finale :
- Surface totale de la façade à traiter (plus il y a de m², meilleurs sont souvent les tarifs)
- Type de matériau (brique tendre, granit costaud, bois veinuré ou métal fragile... chacun sa spécificité)
- État général et complexité du support (allez savoir pourquoi... mais la hauteur, ça change tout ! Accès difficile = facturation revue)
- Nature des salissures (simple poussière ou croûte séculaire ?)
- Type d’abrasif utilisé (écorces végétales pour un vieux colombage ou microbilles minérales sur pierre dure)
- Localisation géographique et frais de déplacement (la côte bretonne n’est pas Marseille…)
Une anecdote locale : lors d’un chantier dans le Finistère Sud, l’artisan a dû majorer son devis parce que l’accès nécessitait deux échelles articulées spéciales – personne n’y pense jamais… mais ça fait clairement grimper le budget.
Pourquoi choisir l'aérogommage pour votre façade ? Les atouts d'une technique douce
Une solution écologique et respectueuse des matériaux
Dès qu'on parle de rénovation de façade, il faudrait être aveugle pour ne pas voir les ravages des méthodes trop agressives. L’aérogommage, c’est tout l’inverse : une approche douce, calibrée pour préserver
le patrimoine — et je pèse mes mots ! La projection d’abrasifs naturels comme la dolomite, le bicarbonate de soude ou même des granulats végétaux se fait à basse pression. Résultat : aucune altération du support, même sur les façades fragiles en brique, pierre calcaire ou bois ancien. La consommation d'air comprimé est optimisée, là où d'autres techniques engloutissent de l'énergie sans discernement…
La plupart des aérogommeurs sérieux utilisent des abrasifs modernes avec une teneur en silice libre très faible (moins de 5 % selon certains fabricants). Et devinez quoi ? L’eau n’est même pas nécessaire ! Donc pas d’infiltration ni dégâts collatéraux.
C'est le respect du bâti qui fait toute la différence. On décolle la crasse sans agresser le support, et ça, pour une vieille bâtisse bretonne, c'est précieux !

Efficacité redoutable contre les salissures tenaces
J’en ai vu passer des chantiers noircis par la pollution ou recouverts de graffitis douteux... Eh bien, l’aérogommage s’en sort souvent haut la main. Ça décape, mais ça caresse ! Le procédé vient à bout des couches incrustées sans flétrir ni abîmer le matériau sous-jacent – ce qui est loin d’être garanti avec le sablage "à l’ancienne".
L'aérogommage est particulièrement efficace pour éliminer :
- Graffitis et tags
- Peintures anciennes
- Mousses, lichens et algues
- Traces de pollution et de suie
- Rouille sur le métal
Exemple concret : à Quimperlé, un mur en schiste rouge avait été tagué à la bombe indélébile ; après deux passages d’aérogommage fin, plus aucune trace et aucune altération du relief naturel.
Préparation idéale avant un nouveau revêtement
Soyons précis : une façade simplement nettoyée à haute pression ne sera jamais aussi saine qu’après un décapage maîtrisé par aérogommage. Grâce à cette technique, on obtient une surface propre ET micro-rugueuse — parfaite pour accueillir peinture minérale ou nouvel enduit à la chaux. L’accroche est améliorée et surtout, les défauts sont repérés au millimètre près avant réparation.
Personne ne le dira assez fort : investir dans un bon nettoyage avant ravalement prolonge sérieusement la durée de vie du nouveau revêtement. À méditer avant d’appeler le premier devis venu…
Le prix de l'aérogommage au m² : ce qui fait varier la facture
Type de matériau à nettoyer : le nerf de la guerre
Soyons précis : le matériau de la façade influe directement sur le coût. La pierre calcaire ou le grès, ça se nettoie très différemment d’un bois tendre ou d’un métal rouillé ! Pourquoi ? Parce que la fragilité du support dicte la pression utilisée, le choix et la quantité d’abrasif, sans oublier l’habileté requise. Par exemple, une vieille brique poreuse peut exploser sous une pression mal ajustée alors qu’un béton moderne encaissera sans broncher.
L’aérogommage sur bois (chêne, pin…) coûte souvent plus cher en raison de la délicatesse du support : il faut un abrasif hyper doux (coque de noix ou bicarbonate) et régler la machine comme un horloger, pas comme un bourrin… Sur métal ou béton, c’est moins risqué mais parfois plus long si des couches de rouille ou peinture sont à enlever.
Voici une synthèse des fourchettes observées partout en France :
Matériau | Prix indicatif par m² (€) |
---|---|
Pierre (calcaire, grès) | 35 - 60 |
Brique ancienne | 30 - 55 |
Bois (chêne, pin) | 40 - 70 |
Métal | 30 - 50 |
Béton | 25 - 45 |
Sur les supports fragiles, le savoir-faire est essentiel et cela peut influencer le coût.
État et complexité de la façade : on ne joue pas tous sur terrain plat !
Autant être clair : plus votre façade est tarabiscotée, plus la note monte. Hauteur sous gouttière vertigineuse ? Préparez-vous à voir apparaître une ligne « échafaudage »… Accès en ruelle étroite ou sur terrain pentu ? Ça demande plus de jugeote, et donc, plus de temps et d'argent ! Sans compter les moulures héritées du XIXème siècle ou les corniches à triple retour… Voire des salissures aussi anciennes que les vieilles pierres.
- Hauteur de la façade (nécessité d'échafaudages ou nacelles)
- Accessibilité du chantier (ruelles étroites, terrain en pente)
- Présence de nombreux reliefs et détails architecturaux
- Degré d'encrassement et nature des matériaux à décaper
Un exemple notable : une maison bretonne face à l’océan, accessible uniquement par un sentier escarpé, a nécessité l’héliportage d’une partie du matériel, ce qui a augmenté le devis. Rares sont ceux qui pensent vraiment à ces détails avant d’appeler…
Choix de l’abrasif : tout sauf anodin pour le portefeuille !
Le prix ne dépend pas que du boulot humain... le type d’abrasif utilisé pèse dans la balance. On distingue deux grandes familles :
- Abrasifs végétaux (ex: coques de noix) : souvent plus chers mais très doux pour les supports sensibles.
- Abrasifs minéraux (ex: dolomie, grenat) : plus abordables mais peuvent nécessiter un ajustement des paramètres pour ne pas agresser le support.
À titre indicatif, un sac de garnet haut-de-gamme coûte entre 50 et 60 €, alors qu’une coquille végétale monte encore davantage ! Économiser sur le choix de l’abrasif peut être risqué si votre façade est précieuse.
Taux de pollution et type de souillures à éliminer : là aussi ça pique parfois !
Plus la façade est recouverte par des couches épaisses – graffitis multicouches, salissures industrielles bien incrustées ou vieilles mousses coriaces – plus il faudra passer (et repasser). Ce n’est pas magique : chaque passage consomme abrasif, air comprimé et sueur.
- Graffitis multicouches
- Peintures époxy ou polyuréthane très adhérentes
- Salissures industrielles intenses
- Incrustations de lichens et mousses anciennes
Si vous cumulez plusieurs types d’encrassement sur un support difficile… préparez votre chéquier !
Zone géographique et frais de déplacement : personne n’y échappe vraiment...
Des entreprises facturent selon la distance parcourue : autour de 40 € dans un rayon local, jusqu’à 80 € dès qu’on dépasse la vingtaine de kilomètres. Et ce n'est pas réservé à Paris !
Ce n'est pas parce qu'on est en Bretagne qu'on va payer moins cher un travail de qualité ! Le coût de la vie et les frais de déplacement, ça compte partout.
Frais annexes et conseils pour obtenir un devis précis
Le coût de la préparation et de la protection du chantier
Avant de songer à décaper, il faut TOUT préparer : protection des fenêtres, portes, gouttières, végétaux, sols... On ne badine pas avec les abords ! Cette étape représente parfois jusqu'à 30 % du temps total du projet (et donc, une part non négligeable du budget). Il s’agit de bâcher soigneusement chaque ouverture, masquer les éléments sensibles (jointure en zinc ou bois fragile), protéger la végétation alentour… On voit parfois des devis où ce poste est expédié en deux lignes — méfiez-vous ! Un chantier bien préparé évite les dégâts collatéraux et fait gagner un temps fou à la remise en état.
Les frais de nettoyage et de gestion des déchets
L’aérogommage laisse derrière lui des résidus d’abrasifs, poussières et débris divers qu’il faut collecter puis éliminer correctement. Certains artisans incluent le traitement dans leur tarif global, d’autres non : lisez bien votre devis ! Le prix dépendra notamment du volume généré et de la filière d’évacuation choisie ; en zone urbaine ou protégée ça peut vite chiffrer.
- Modalités de collecte des débris
- Coût d'évacuation et de traitement (si applicable)
- Respect des normes environnementales
Demander plusieurs devis : l’étape clé avant de se lancer
Impossible de trancher sans comparer : obtenez impérativement 2 à 3 devis détaillés auprès d’artisans spécialisés, idéalement référencés sur Tafsquare ou chez un pro reconnu comme DSD Renov. Ce n’est pas qu’un question de prix : regardez ligne par ligne ce qui est inclus — certains « oublient » la gestion des déchets ou les protections…
Comprendre son devis d’aérogommage : les points à contrôler sans concession
La lecture attentive du devis, c’est tout un art…
- Coordonnées complètes de l'entreprise
- Description détaillée de la prestation (surface traitée, matériaux)
- Type d'abrasif utilisé
- Modalités de préparation et de protection
- Délais d'intervention et de réalisation
- Prix global et détail des coûts
- Mentions légales (assurance, garantie décennale)
Si vous voyez écrit « nettoyage façade » sans plus d’indications techniques – fuyez ! Chaque critère doit être transparent.
Quel matériel pour l’aérogommage ? Les prix pour bricoleurs avertis
Il existe une frange irréductible qui veut faire soi-même… Pourquoi pas ! Mais attention au budget caché :
- Aérogommeuse : 300 – 1500 € selon capacité/qualité ;
- Compresseur adapté : 500 – 2000 € minimum pour avoir assez d’air (inutile d’espérer avec un petit compresseur bricolage !)
- Tuyaux spécifiques, EPI complets (masque filtrant FFP3 + combinaison) : 100 – 300 €
- Abrasifs : très variable ( comptez facilement 10 – 40 €/sac suivant la finesse)
À noter que louer l’ensemble reste possible mais rarement rentable sous les 3–4 jours d’intervention… Et franchement : le résultat « maison » ne rivalise jamais avec celui d’un artisan expérimenté.
Alternatives à l'aérogommage : quand envisager d'autres solutions ?
On n'est pas des cormorans à bec unique sur une digue : pour nettoyer une façade, il existe bel et bien des alternatives à l’aérogommage. Seulement voilà, chaque technique a ses petits (et gros) défauts… et il vaut mieux connaître les implications, surtout côté portefeuille et santé de votre maison !
L'hydrogommage : un cousin qui a de la bouteille… d’eau
L’hydrogommage, c’est le même principe que l’aérogommage, mais avec un détail qui trempe tout : on injecte de l’eau en plus de l’abrasif. Résultat ? Moins de poussière, mais plus d’humidité sur votre façade.
- Comparaison des coûts : L'hydrogommage tombe dans la même fourchette tarifaire que l'aérogommage, parfois légèrement moins cher pour certains chantiers (autour de 20–60 €/m² selon la complexité). Mais attention : si la récupération ou le traitement des eaux usées est complexe (zones urbaines, murs sensibles à l’humidité), ça peut vite devenir un casse-tête logistique... et financier. Les supports poreux ou anciens n’aiment pas toujours être rincés à grande eau.
Le sablage : efficace… mais brutal !
On ne va pas tourner autour du menhir : le sablage, c’est sans chichis ni douceur. On projette un abrasif grossier à haute pression — efficace pour les matières dures comme le béton ou la brique compacte, mais franchement risqué sur pierres tendres ou vieilles briques.
Côté prix, on trouve des tarifs inférieurs à ceux de l’aérogommage sur des surfaces faciles (parfois dès 15 €/m²), mais ça ne justifie jamais une façade endommagée façon galette trop grillée…
Le nettoyage haute pression : rapide… mais superficiel
Parlons franchement : le nettoyage haute pression (Kärcher & consorts), c’est pour les salissures légères ou ponctuelles. C’est imbattable côté coût immédiat (10–25 €/m² en général), mais ça ne décape ni peintures ni graffitis incrustés. Pour du vrai décrassage, passez votre chemin.
- Le nettoyage haute pression est une option économique, mais il est moins efficace pour les salissures incrustées.
À noter aussi : trop de pression sur pierre tendre ou joints anciens ? Bonjour dégâts discrets mais durables sur le bâti.
Les méthodes mécaniques : ponçage et burinage – vraiment en dernier recours !
Il reste les solutions radicales : ponçage mécanique (disqueuse) ou burinage manuel/mécanique. Oui, c’est souvent le moins cher à première vue (dès 25 €/m²), mais là vous jouez avec le feu breton : risque majeur d’abîmer irrémédiablement la façade, en particulier sur matériaux anciens ou fissurés.
- Les méthodes mécaniques (ponçage, burinage) sont moins chères mais beaucoup plus risquées pour la façade.
Entre préserver l’intégrité de votre maison et économiser quelques euros, le choix est évident.
Nos conseils d'experte pour un aérogommage de façade réussi et maîtrisé
Ceux qui vous disent que tous les artisans se valent n'ont jamais vu une façade grignotée par l'incompétence... ou le manque d'assurance. Pour éviter les déconvenues dignes d'une tempête sur le port de Douarnenez, voici LA checklist à suivre sans concession :
Privilégier les entreprises qualifiées et transparentes
- Vérifiez systématiquement les assurances (responsabilité civile ET garantie décennale). Sans ça, c'est roulette russe si souci après chantier.
- Demandez des références concrètes : photos avant/après sur projets similaires à votre maison. Les vrais pros n'ont rien à cacher.
- Consultez les avis clients, mais surtout privilégiez le bouche-à-oreille local (rien ne vaut la voix du voisin qui a vu le résultat chez lui !).
- Assurez-vous que le matériel soit vraiment adapté aux matériaux de votre façade : certains bossent encore avec des machines dépassées ou des abrasifs trop agressifs — ce n'est pas acceptable en 2024.
- Obtenez un devis détaillé, daté et signé, qui décrit la totalité des opérations prévues (protection, décapage, nettoyage final) : tout oubli doit éveiller la suspicion !
Vigilance absolue sur l’amiante avant tout démarrage
Il est important de noter que l’aérogommage est interdit sur les supports contenant de l’amiante. Si vous avez un doute — construction pré-1997 ou matériaux suspects — exigez un diagnostic préalable. En cas de présence avérée, il faudra passer par un désamiantage certifié et prévoir un budget spécifique (prix désamiantage par m²), sous peine de s’exposer à des sanctions lourdes… et à un vrai drame sanitaire.
La communication : votre meilleure alliée pour éviter les tuiles
Soyons clairs : la réussite du chantier ne tient pas qu’au matos ou au devis bien ficelé. Dialoguez en amont avec votre artisan : expliquez vos attentes (type de rendu, contraintes du voisinage ou végétaux à protéger), posez vos questions sans gêne ("que ferez-vous si le granit s’avère plus fragile ?") et exigez un suivi rigoureux. On ne le répétera jamais assez : c’est la qualité des échanges qui fait vraiment la différence entre chantier bâclé et travail d’orfèvre !
Le prix de l'aérogommage de votre façade représente un investissement dans la préservation et l’esthétique de votre maison. Une fois qu'on a compris tous les rouages, on peut faire un choix éclairé, avec l'esprit tranquille, comme on dit chez nous, "quand c'est bien fait, ça se voit et ça dure !"