En matière de toiture, le toit-terrasse est l’option la plus polyvalente, esthétique et pratique. Mais attention : tous ne se valent pas. En réalité, il n’existe pas un mais plusieurs types de toiture-terrasse. Chacun avec ses atouts, ses inconvénients et ses spécificités. Et le choix du bon type est crucial pour éviter de (très) mauvaises surprises. Alors, quels sont les différents types de toitures terrasses ? Quelles sont leurs caractéristiques ? Lequel choisir pour votre projet ? On vous explique tout dans notre guide complet.
Les différents types de toiture terrasse
Démarrons cette partition avec un coup de tonnerre conceptuel : la toiture-terrasse, c’est le terrain de jeu du Corbusier, version XXIe siècle, trempé dans la bruine bretonne. On la confond trop souvent avec une simple dalle posée là-haut… Erreur magistrale ! En vérité, la toiture-terrasse, c’est une couverture plate (ou presque), qui se moque des pentes mais jamais du crachin. Elle peut devenir un lieu de vie, servir d’abri ou carrément héberger un jardin suspendu digne des druides du Trégor.
Le béton fier et massif a longtemps régné sur ce royaume plat. Aujourd’hui, le bois s’invite à la table avec panache – châtaignier, douglas ou pin maritime local font frissonner de plaisir les amoureux du naturel !
Les toitures terrasses, c’est comme les crêpes : une bonne garniture fait toute la différence.
Les 5 ingrédients essentiels d’une toiture terrasse bretonne (vraiment réussie) :
- Étanchéité redoutable (indispensable si tu ne veux pas finir trempé jusqu’aux os)
- Isolation thermique et parfois phonique (le lin fait des miracles oubliés dans ce domaine)
- Structure porteuse adaptée (béton pour l’inertie, bois pour la poésie)
- Usage défini dès l’amont (pas question d’ajouter des bacs à aromates sur une dalle sous-dimensionnée)
- Matériaux naturels, biosourcés ou locaux dès que possible (paille compactée, fibre de lin, laine de mouton... qui ose encore l’oublier ?)
Classification MECE : accessible, inaccessible, végétalisée
Séparer les types de toitures terrasses sans y perdre son breton ? Facile : adoptez la méthode MECE – Mutuellement Exclusifs Collectivement Exhaustifs. Il y a trois grandes familles :
Type | Usage principal | Matériaux phares | Métaphore gourmande |
---|---|---|---|
Inaccessible | Entretien seulement | Bitume, gravillons, SEL | "La galette simple au beurre – efficace sans fioritures" |
Accessible | Loisirs & réception | Bois, dalle sur plots | "La crêpe jambon-fromage : conviviale et généreuse" |
Végétalisée | Biodiversité & refuge | Sédums, substrat organique | "Le farz buan plein de pommes – sauvage et surprenant" |
Petite anecdote qui fait grincer quelques puristes : en Bretagne nord dans les années 80, certains posaient des bâches agricoles recyclées sous une couche de galets pour l’étanchéité… Résultat ? Le grand chelem des infiltrations au premier hiver venu.
Tableau récapitulatif express des toitures terrasses
Type | Étanchéité | Isolation | Structure | Entretien |
---|---|---|---|---|
Inaccessible | Bitume/SEL/Gravillons | Basique | Béton/bois | Minime |
Accessible | Multicouche/Synthétique | Haute | Renforcée | Moyen |
Végétalisée | Membrane spéciale | Excellente naturelle | Spécifique renforcée | Élevé/modéré selon choix |

Toiture-terrasse inaccessible : quand on ne foule pas le toit
Dans l’univers du bâtiment, la toiture-terrasse inaccessible s’apparente à un bastion inviolable. Ici, la promenade n’est pas de mise : seuls les techniciens en quête d’entretien ou de contrôle d’étanchéité y posent parfois leurs bottes (et c’est bien suffisant !). Imaginez un immeuble collectif en Île-de-France ou une halle métallique à Rennes : dalle béton imposante, parfois portée par une structure acier indifférente au vent d’ouest. Le but ? Protéger le bâtiment des intempéries… sans jamais transformer ce toit en piste de jogging.
Une toiture mal conçue sous le crachin breton, c’est la douche froide assurée.
L’accès est strictement réservé aux interventions techniques et jamais à l’usage quotidien. La question du poids admissible reste capitale : on ne surchage pas ces ouvrages avec des aménagements impromptus, sous peine de risquer bien pire que quelques infiltrations.
Matériaux d’étanchéité : gravillons, bitume modifié, SEL… et EPDM !
Le choix du système d’étanchéité relève presque de l’alchimie moderne (voire du combat contre la mer !). Tour d’horizon critique :
- Gravillons
- Avantages : Protègent les couches inférieures du rayonnement solaire et des chocs ; favorisent parfois une micro-faune rudérale qui s’invite sous les cailloux (coccinelles bretonnes incluses…)
- Inconvénients : Lourdeur excessive pour structure bois, risque de déplacement par grands vents (oui oui même sur du béton).
- Bitume modifié
- Avantages : Rapport qualité/prix imbattable ; durabilité correcte ; pose rapide sur grandes surfaces béton ou acier.
- Inconvénients : Sensible aux variations thermiques extrêmes ; émission de COV lors de la pose ; peu écologique malgré le marketing ambiant.
- Systèmes d’Étanchéité Liquide (SEL)
- Avantages : Adaptation parfaite aux détails complexes et relevés ; excellent pour rénovations.
- Inconvénients : Pose délicate hors conditions idéales (adieu pose sous bruine bretonne !) ; vieillissement parfois inégal.
- Membranes synthétiques type EPDM
- Avantages : Longévité record ; souplesse même à basse température ; recyclable (en théorie…).
- Inconvénients : Prix initial élevé ; joints sensibles si mal réalisés.
Avantages et inconvénients principaux
La toiture-terrasse inaccessible a ses fervents défenseurs – maintenance réduite, coût modéré, efficacité brute – mais aussi de sacrés défauts. Les pathologies liées à une mauvaise pente font régulièrement tourner les têtes des experts : eau stagnante rime souvent avec dégâts précoces dans nos régions humides.

Toiture-terrasse accessible : un espace à exploiter
Là où le crachin hésite à tomber, certains voient une simple terrasse… D’autres y pressentent la scène d’un fest-noz urbain, ou l’écrin d’une sieste sur bois chaud ! La toiture-terrasse accessible, c’est la crêpe au sarrasin bien garnie : conviviale, robuste, et prête pour toutes les audaces. Ici, pas question de bricoler à la légère—chaque composant a son mot à dire, et il ne s’agit pas de finir avec des invités les pieds dans l’eau ou le dos coincé sur un béton mal isolé.
Revêtements porteurs : dalles sur plots, bois, carrelage
Le choix du revêtement évoque le marché du samedi matin : il y en a pour tous les goûts—et pour tous les usages.
- Dalles sur plots : Simplicité bluffante. Les plots réglables compensent les irrégularités et assurent une parfaite planéité ; excellent pour gérer la circulation de l’eau et l’isolation acoustique. L’entretien est minime… sauf quand une fougère bretonne décide d’y élire domicile !
- Bois (souvent local) : Châtaignier et pin maritime font vibrer la terrasse d’une chaleur naturelle. On marche pieds nus même sous le ciel gris. Mais attention à l’entretien annuel (huilage obligatoire), sinon gare aux échardes !
- Carrelage : Résistance maximale aux chocs et aux UV… mais surface parfois glissante par temps humide (autant dire souvent ici !). Parfait pour une ambiance méditerranéenne qui s’obstine sous la pluie.
Sur une terrasse accessible bien conçue, chaque matériau joue un rôle clé, comme une garniture bien choisie qui transforme un simple repas en festin.

Structure porteuse et charges admissibles
Pour garantir qu’aucune tablée festive ne finira au rez-de-chaussée, il faut dimensionner la structure avec rigueur. La norme impose généralement 250 kg/m² minimum en usage résidentiel (charge d’exploitation), mais ce seuil grimpe vite si vous rêvez de bains nordiques ou de rassemblements endiablés. Les solutions modernes telles que les systèmes SEL (Systèmes d’Étanchéité Liquide) ou membranes EPDM offrent une protection fiable tout en restant légères. Le guide Qualitel recommande toujours de vérifier la compatibilité des matériaux porteurs avec le poids total attendu (revêtement + mobilier + usagers).
Matériau structure | Charge admissible standard | Usage conseillé |
---|---|---|
Béton armé | 350 kg/m² | Terrasse collective |
Bois massif | 250 kg/m² | Terrasse privée/petite |
Métal/acier | selon profil | Usage technique |
Une anecdote méconnue : en 2010 à Quimper, un promoteur oublie… la charge cumulée des pots de fleurs géants lors d’un festival – bilan : planchers tordus dès le printemps suivant. Impossible à cacher.
Confort et sécurité : garde-corps, pente minimale
La sécurité n’est pas accessoire : le garde-corps doit atteindre au moins 1,10 mètre pour toute terrasse exposée à une chute potentielle ; c’est cerclé dans le marbre des normes NF P 01-012. La pente minimale ? Pas moins de 1 %, idéalement jusqu’à 2 %, pour assurer l’écoulement du moindre filet d’averse (sous peine de réveiller chaque mousse dormante!). Il est recommandé par bon nombre d’architectes bretons de proscrire toute pente nulle—personne n’a encore dompté l’eau stagnante ici.
Toiture-terrasse végétalisée : le jardin sur le toit
Oubliez les toits mornes et stériles ! Un toit qui bruisse de vie, c'est bien plus qu'une coquetterie d'architecte écolo : c'est une gifle au bitume, un manifeste pour les pollinisateurs, une résistance douce mais déterminée à l'artificialisation. Les systèmes végétalisés révolutionnent la toiture terrasse — et en Bretagne, où la pluie s'infiltre partout, ils offrent une réponse aussi poétique que technique.
Toiture extensive : sedums – l’entretien minimaliste de la galette fine au lin
La toiture extensive, c’est l’art de cultiver le modeste pour un effet spectaculaire. Imaginez une galette fine au lin : peu épaisse, nutritive juste ce qu’il faut, mais diablement efficace !
Les sedums règnent en maîtres ici. Ces plantes succulentes rampantes supportent sécheresse et pluie fine avec un stoïcisme qui rend jaloux tout cultivateur breton. Leur système racinaire superficiel exige un substrat mince (3 à 7 cm). Ajoutez des tapis précultivés — véritables « rouleaux végétaux » prêts à poser — et une nappe de rétention d’eau en dessous pour offrir des réserves hydriques sans jamais noyer les racines.
Checklist – Avez-vous tout prévu ?
- [x] Entretien annuel : désherbage léger, fertilisation printanière si besoin, inspection après gros coups d’orage ;
- [x] Épaisseur du substrat : trop mince = brûlure estivale ; trop épais = surcharge inutile ;
- [x] Biodiversité : refuge discret pour abeilles sauvages, syrphes et araignées du coin (adieu monoculture !).

Toiture semi-intensive : le militantisme botanique en version mixte
Entre deux mondes naît la toiture semi-intensive – ni spartiate comme l’extensive, ni orgiaque comme l’intensive. Ici poussent joyeusement plantes vivaces résistantes, graminées locales et petits arbustes indigènes. C’est l’occasion rêvée d’accueillir toute une palette végétale : camomille bretonne, allium sauvage, thym laineux… Les strates se superposent et la biodiversité explose littéralement.
Ce choix réclame cependant un entretien supérieur (taille légère, fauche annuelle) mais il permet de créer des biotopes variés et des refuges pour insectes auxiliaires. Plutôt que de parler "jardin suspendu", osez revendiquer la création d’un écosystème urbain — chaque tige plantée milite contre la ville minérale.
Toiture intensive : potager urbain & revanche verdoyante sur le béton
Négliger son toit alors qu’on pourrait y faire pousser ses propres légumes ? Sacrilège absolu ! La toiture intensive revendique haut et fort cette revanche sur le béton — ici on cultive tomates anciennes et haricots violets à portée de main.
Un substrat profond (20 à 60 cm), souvent enrichi de compost breton ou paille bien locale, autorise cultures maraîchères variées. L’irrigation goutte-à-goutte devient indispensable sous peine de récolte famélique dès juin...
Liste express des possibles culture potagère sur toit-terrasse :
- Tomates cerises ‘Rouge du Trégor’
- Radis ronds ‘Armorique’
- Fraisiers remontants (les merles aussi adorent…)
- Salades croquantes ‘Breizh Leaf’
- Aromatiques : persil tubéreux, ciboulette sauvage,
- Fleurs comestibles (bourrache, capucine)

Un toit vivant n’est jamais neutre : il capte le CO₂ là où le béton ne sait qu’étouffer !
Formes spéciales et alternatives hors du commun
Dans le cercle restreint des architectes bretons, les toitures atypiques sont un clin d’œil malicieux à la monotonie urbaine. Les papillons, les courbes et les inversions, c’est l’art de tordre le cou au classicisme… sans céder un pouce à la pluie !
Toiture papillon : esthétique et évacuation concentrée
La toiture papillon, c’est ce fameux V inversé qui intrigue le voisinage : deux pans inclinés vers l’intérieur, comme les ailes d’un lépidoptère de granit. Cette forme radicale concentre l’évacuation des eaux pluviales en une gouttière centrale ultra-renforcée. Adieu multiplication anarchique des descentes d’eau : toute la pluie se rue en une ligne !

Résumé en 3 points clés :
- Toute l’eau converge vers une unique gouttière centrale (évacuation simplifiée mais exige filtration performante)
- Idéal pour valoriser une architecture moderne ou bioclimatique (pentes orientées sud/nord pour gestion solaire)
- Attention : surcharge ponctuelle possible lors d’averses intenses, maintenance impérative sous le climat local !!
Toiture cintrée et shed : lumière zénithale hors norme
Là où d’autres se contentent d’un simple plat, on ose la courbe douce (cintrée) ou la dent de scie (shed). Le cintré en bac acier avec bardage bois, très prisé sur la côte d’Armor, offre un puits de lumière écrin—parfait pour les ateliers ou salons baignés de clarté naturelle.
Les sheds (« dents de scie ») s’enchaînent comme un accordéon et captent une lumière zénithale éclatante côté nord via des vitrages verticaux.
Leur point faible ? Le coût et la complexité des raccords d’étanchéité qui font grimacer même les couvreurs aguerris.

Critère | Cintrée (courbe) | Shed (dent de scie) |
---|---|---|
Coût | Modéré/élevé | Élevé |
Complexité | Moyenne (cintrage précis) | Forte (multiples raccords) |
Lumière | Diffuse & douce | Zénithale, orientation ciblée |
Entretien | Simple si bien conçue | Exigeant (étanchéité accrue) |
Style | Contemporain « atelier » | Industriel/expo nordique |
Toit-terrasse inversé (isolation inversée)
Voici l’enfant terrible du monde des toitures plates : la version inversée. Plutôt que de dissimuler l’isolant sous la membrane étanche, ici on place la couche isolante au-dessus—directement sous les gravillons ou le dallage. Résultat : la membrane reste protégée du gel et des UV pendant que l’isolant fait barrière thermique sans migrer ni « surcuire » par canicule.
Les pros privilégient souvent le SEL ou l’EPDM comme membranes robustes car elles acceptent cette configuration singulière sans broncher.
Cette technique est redoutable pour terrasses exposées aux contraintes mécaniques élevées… mais elle déroute encore beaucoup de bureaux d’études frileux !

Réglementation, normes et démarches projet
La législation sur les toitures terrasses, c’est du sérieux — un faux pas, et la paperasse vous rattrape plus vite que le crachin sur le port du Conquet.
Permis de construire vs déclaration préalable
Pour une toiture-terrasse, l’autorisation dépend en premier lieu de la surface créée et sa destination :
- Déclaration Préalable (DP) : obligatoire si la terrasse ne dépasse pas 20 m² d’emprise au sol (hors secteur protégé).
- Permis de Construire (PC) : indispensable dès que la surface excède 20 m² ou que la structure porteuse est modifiée en profondeur.
- Ne jamais oublier : le PLU (Plan Local d’Urbanisme) local règne en maître — chaque commune bretonne a ses exigences propres !
En copropriété, attention : toute modification doit recueillir l’accord de l’assemblée générale, sinon gare aux déboires juridiques collectifs…
Résumé pour les étourdis :
- Moins de 20m² sans modification lourde → Déclaration préalable
- Plus de 20m² ou structure modifiée → Permis de construire obligatoire
- En copropriété, passage obligé par vote à l’AG !
Obligations selon le PLU et copropriété
Suivre le PLU n’est pas une option : il fixe bien souvent des règles pointilleuses sur les matériaux visibles, l’altitude maximale du faîtage, les couleurs et quelquefois même l’inclinaison ! Quelques points-clés d’une conformité sans tracas:
- Respect strict des hauteurs maximales autorisées,
- Utilisation de matériaux imposés/localement acceptés (bois local parfois exigé, ardoise ou tuiles proscrites sur certains secteurs),
- Intégration paysagère obligatoire dans beaucoup de communes,
- Validation par l’architecte des Bâtiments de France si votre maison est dans une zone protégée.
Les infractions peuvent coûter cher – mieux vaut comparer les coûts d’étanchéité réglementaires ici : Prix étanchéité toit-terrasse au m² : comparatif 2025
Faire appel à un architecte ou maître d’œuvre
Se passer d’expert sur un projet complexe ? Très risqué. L’architecte ou le maître d’œuvre assume la coordination du chantier, anticipe tous les écueils techniques, choisit les matériaux éligibles selon le PLU et s’assure du respect des seuils réglementaires. La moindre erreur sur ces points expose à des sanctions et à des dépenses imprévues. Privilégiez toujours un professionnel certifié Qualitel – il connaît les pièges locaux mieux que quiconque… et saura défendre vos intérêts face aux exigences parfois ubuesques d’un syndic ou d’une mairie tatillonne.
Comment choisir le type de toiture terrasse adapté à votre projet ?
Vous hésitez devant toutes ces options, comme un goéland devant une crêperie géante ? Détrompez-vous : le choix se fait en 5 questions piquantes, à poser sans détour avant d’aligner les matériaux…
Checklist décisionnelle express
- Quel usage ? Simple protection, espace convivial ou jardin suspendu militant contre la grisaille urbaine ?
- Votre budget s’oriente-t-il plutôt vers la robustesse brute (bitume, gravillons) ou la poésie biosourcée (lin, bois, paille) ?
- Capable d’affronter sans faille la pluie fine et tenace bretonne ? L’étanchéité doit être irréprochable… sauf si vous adorez les champignons dans le salon.
- Prêt à consacrer du temps à l’entretien (désherbage, inspection annuelle), ou partisan du "zéro souci" ?
- La biodiversité sur votre toit : simple option décorative ou vraie revanche sur le béton froid ?
