You are here

Rehausser la toiture : guide pratique, prix au m² et démarches en 2025

Rehausser sa toiture, c’est gagner 2x plus de surface qu’avec une surélévation, pour 2x moins cher. Mais attention aux pièges — on vous explique tout.

7 min
Aménagement & Isolation
6 July 2025 à 12h41

Vous rêvez de plus d’espace sans pour autant déménager ? Rehausser votre toiture pourrait bien être la solution idéale. En effet, cette technique permet de gagner jusqu’à 100% de la surface au sol, pour un budget deux fois moindre qu’une surélévation complète. Mais attention : un tel projet ne s’improvise pas. Entre les contraintes réglementaires, les pièges techniques et les démarches administratives, mieux vaut être bien renseigné. Alors, on vous a préparé le guide ultime pour rehausser votre toiture : principe, prix, réglementation, techniques, matériaux et conseils. 1) Croyance positive : « Une toiture rehaussée, c’est un menhir de plus sur votre patrimoine énergétique. » 2) Croyance négative : « Soyons honnêtes, sans permis de construire on finit vite avec un toit qui sonne creux devant la mairie. » 3) Expérience improbable mais pro : « J’ai déjà levé une charpente sous un crachin d’équinoxe, le film pare-pluie en guise de ciré ; on s’en souvient ! »

Rehausser une toiture : l’essentiel en 30 secondes ⏱️

Pourquoi lever le faîtage ? Pour transformer vos combles perdus en un espace lumineux et fonctionnel ! Gagner de la hauteur, c’est améliorer le confort, le style et la valeur de votre maison. Une toiture rehaussée, c’est un menhir de plus sur votre patrimoine énergétique.

Côté budget, il ne faut pas s’attendre à naviguer sans houle : tablez sur 900 à 2 200 € le m² en 2025, tout dépend du chantier, de l’accès et des matériaux choisis (la pierre, l’ardoise… ça pèse son pesant !). La main-d’œuvre qualifiée bretonne n’a jamais été bon marché — et c’est tant mieux pour la qualité !

Mais attention matelots : le vent administratif souffle fort. Toute surface créée au-delà de 20 m² réclame un permis de construire ; même pour moins, il vous faudra déposer une déclaration préalable en mairie. Le PLU local peut aussi vous raboter les ailes plus vite qu’un coup d’ouragan dans la rade : vigilance avant d’embarquer.

Check-list express pour ne rien laisser filer avec la marée :

  • Atout majeur : Hauteur gagnée = pièce(s) en plus sous le toit ➔ lumière & valeur ajoutée.
  • Budget flash : 900 à 2 200 €/m² selon technique (hors mauvaises surprises).
  • Paperasse essentielle : Déclaration préalable (<20m²), permis (>20m²), regardez le PLU avant toute manœuvre.

Croquis dynamique de rehaussement de toiture bretonne

Techniques de rehaussement selon la charpente

Charpente traditionnelle & parpaings

Sur une vieille bâtisse du XIXème, rehausser à l’ancienne sonne comme un poème d’atelier : on démonte la toiture, on suspend la charpente (parfois aux sangles, entre deux nuages de poussière), puis on pose un rang de parpaings neufs sur le vieux mur. La sablière est reprise, solidifiée, et l’ossature retrouve son nid, rehaussée d’un bon mètre parfois.

Astuce de pro : Plus le mur est sain, plus l’opération file droit. Un mur lézardé ou imbibé, c’est des soucis à la pelle et le devis qui s’alourdit !

Murs rehaussés en parpaings avec ferme XIXe suspendue aux sangles sous un ciel gris d’Armor
  • Avantages : Solution robuste qui respecte l’existant et permet des charges lourdes (ardoises, pierres locales…).
  • Limites : Lourd (logistique et poids !), chantier salissant et longuet sous la pluie bretonne.
  • Coût moyen : 1200 à 2000 €/m² selon accès/matériaux.

Fermettes industrielles & Poutrespace

Avec les fermettes préfabriquées (ces fausses légères qui n’aiment pas la surprise), on attaque autrement : découpe des talons, installation d’une poutre treillis type "Poutrespace", puis remontée mécanique du tout (chantier acrobatique garanti). Franchement… j’ai déjà levé une charpente sous un crachin d’équinoxe, le film pare-pluie sur les épaules en guise de ciré : on s’en souvient ! On gagne de l’espace mais faut pas avoir peur du bruit ni des manœuvres dignes du port de Brest.

Difficulté comparée des techniques 🌊🌊🌊

Technique Difficulté Remarques
Parpaings sur tradi 🌊🌊 Lourde & longue
Fermette + Poutrespace 🌊🌊🌊 Complexe & technique
Ossature bois 🌊 Léger & rapide

Ossature bois

Celle-ci file droit comme un goémon au vent : panneau ossature bois préfabriqué en atelier, livré à la grue puis cloué (au pneumatique s’il vous plaît !) sur place. Rapidité déconcertante pour qui a connu les mortaises traditionnelles.
Le bilan carbone ? Imbattable : le bois stocke bien plus de CO2 qu'il n'en coûte à mettre en œuvre (source). Parfait quand y'a besoin d'aller vite sans casser les reins à la maison ni polluer le sol breton !
- Matériaux naturels et biosourcés
- Faible impact sur les fondations existantes grâce à la légèreté du bois
- Les finitions intérieures sont souvent bien plus simples – pas de pont thermique si c’est bien fait.

Attention : Sur des murs anciens fragiles ou mal reliés aux planchers, même l’ossature bois peut manquer de stabilité. Un diagnostic préalable est indispensable avant tout projet.

Aller plus loin sur l’étanchéité et les toitures-terrasses

Une toiture rehaussée peut rapidement perdre son efficacité si l’étanchéité est négligée. Sur un toit-terrasse, chaque goutte glissée compte double. Les membranes d’étanchéité modernes coûtent entre 37 et 120 €/m² (pose comprise, selon technique et complexité). Entre EPDM, bitume ou résine, il ne s’agit pas de jeter son filet au hasard : le choix impacte durabilité comme isolation.

Pour éviter que la moindre infiltration ne vienne miner tout votre chantier, filez consulter notre comparatif complet des membranes d’étanchéité – précis jusqu’à la dernière goutte bretonne !

Zoom sur une membrane d’étanchéité pour toit terrasse sous la pluie bretonne

FAQ express : vos cinq questions récurrentes

Illustration FAQ : maison bretonne avec toiture en ardoise rehaussée, charpentière en salopette et bonnet rouge expliquant les étapes à une famille


Puis-je rehausser mon toit moi-même ?
Personne ne vous jettera l’ancre aux pieds si vous aimez le risque… mais sans expérience réelle, c’est la brasse coulée assurée ! Franchement, entre nous : lever une charpente demande des bras, du cerveau (calculs de charges !) et une assurance béton. Seul un charpentier ou entreprise RGE garantit solidité et décennale.


Combien de temps le chantier immobilise la maison ?
Comptez généralement 3 à 6 semaines pour un rehaussement classique. Mais si la météo joue du biniou ou que les accès sont acrobatiques… ça peut traîner. Certains dorment sous bâche plusieurs nuits (et pas pour le plaisir d’écouter la pluie sur l’OSB !).


Quid de la garantie décennale ?
Tout chantier mené par une entreprise sérieuse doit inclure cette fameuse assurance : elle couvre pendant dix ans les désordres majeurs liés au gros œuvre. Méfiez-vous des devis « trop souples », ils cachent souvent une coque percée dans la paperasse.


Peut-on conserver les anciennes tuiles ou ardoises ?
Possible, mais rarement conseillé : les ardoises fatiguées recassent vite et se posent mal sur support neuf. Mieux vaut miser sur du matériel neuf – surtout en Bretagne où chaque tempête teste les fixations.


Quelle hauteur maximale puis-je atteindre ?
Impossible de lever la proue n’importe comment ! Hauteur finale limitée par le PLU local, parfois verrouillée à quelques mètres près (voire bloquée par architecte des Bâtiments de France). Allez donc consulter le service urbanisme avant tout levage.

Points clés avant de signer le devis :

  • Diagnostic complet de la structure existante (murs/charpente)
  • Vérification du PLU/local urbanisme & autorisations obtenues
  • Assurance décennale et qualification RGE impératives (!)
  • Devis détaillé poste par poste (démolition, reprise charpente, isolation…)
  • Modalités d’accès chantier & modes opératoires expliqués clairement
Rehausser la toiture : guide pratique, prix au m² et démarches en 2025

Sur le même thème

2020-2025 Media Group. Marque déposée. Tous droits réservés - Mentions